Sous la glace du pôle Sud : l’ombre d’un bison géant
Par Émilien Caradec – Correspondant spécial en Antarctique
Publié le 12 septembre 2025
Un signal étrange sous la calotte
Tout a commencé par une série d’échos radar inhabituels enregistrés en 2023 dans le secteur du plateau de Wilkes, en Antarctique orientale.
Les données, obtenues par un radar à pénétration de glace lors d’une mission logistique civile, montraient une masse dense et organique enfouie à plus de 2 800 mètres sous la surface.
« Au départ, on pensait à un bloc de sédiments ou à une anomalie minérale », explique le glaciologue Lars Nyström (Université d’Uppsala).
Mais les mesures thermiques révélaient une température interne légèrement supérieure à celle de la glace environnante, suggérant une présence biologique ancienne.
L’explorateur fantôme : “N-47”
Quelques mois plus tard, un rapport anonyme de 42 pages circule brièvement sur un forum scientifique privé.
L’auteur, sous le pseudonyme “N-47”, prétendait avoir atteint la zone en solitaire, à l’aide d’un drone sous-glaciaire artisanal.
Selon son témoignage, il aurait découvert une créature colossale, semblable à un bison laineux, prisonnière d’une cavité gelée.
Les images jointes, rapidement effacées d’internet, montraient — selon les rares témoins — « une silhouette d’environ six mètres au garrot, un pelage noir et des cornes torsadées de plus d’un mètre ».
Le spécimen aurait été baptisé Bison Borealis par l’explorateur.
Entre mythe et biotechnologie
Ce qui a enflammé les réseaux d’explorateurs indépendants, ce n’est pas seulement la découverte.
C’est la disparition soudaine de N-47.
Son traceur GPS s’est éteint au large de la péninsule antarctique, en mars 2024.
Depuis, aucune autorité n’a confirmé avoir retrouvé ni son corps, ni son matériel.
Un ancien pilote de logistique polaire, sous couvert d’anonymat, affirme avoir transporté à cette période une caisse métallique scellée, escortée par des contractants civils armés.
Le chargement aurait quitté la base Concordia pour être embarqué à bord d’un navire de recherche norvégien.
Officiellement : « échantillons glaciaires sensibles ». Officieusement : silence total.
Des échos d’une faune perdue
Depuis la révélation de cette histoire, plusieurs équipes privées — suédoises, chiliennes et néo-zélandaises — affirment avoir détecté d’autres formes organiques massives sous la glace.
Des anomalies thermiques en forme d’arc, des masses chaudes mobiles.
Certains y voient la trace d’écosystèmes isolés, maintenus par des sources géothermiques, comparables aux forêts souterraines découvertes sous les glaciers groenlandais.
« L’idée d’espèces géantes survivant sous la calotte n’est pas absurde sur le plan biologique », explique le biologiste marin Claire Beaulieu (CNRS).
« Des micro-organismes extrêmophiles y prospèrent déjà. Si des poches d’eau chaude subsistent, rien n’interdit d’imaginer des vertébrés adaptés. »
Ce que disent les instruments
Les stations sismiques de la base Dumont d’Urville ont enregistré à plusieurs reprises, en 2024 et 2025, des vibrations répétitives, semblables à des battements réguliers.
Elles proviennent des profondeurs de la calotte et se déplacent lentement vers l’intérieur du continent.
La plupart des géophysiciens parlent de « mouvements de glace ».
Mais certains, plus prudents, évoquent une fréquence inhabituelle — proche de celle d’un rythme cardiaque lent.
Un continent sous surveillance
Depuis cet incident, les autorités antarctiques renforcent les restrictions d’accès à la zone Wilkes.
Toute expédition non autorisée est désormais passible de lourdes amendes.
Officiellement, pour « raisons de sécurité environnementale ».
Officieusement, plusieurs chercheurs parlent d’un cordon de silence imposé par les États signataires du Traité sur l’Antarctique.
Dans une note confidentielle consultée par Le Monde, un responsable de la base italienne Concordia écrit :
« Si ce que l’explorateur N-47 a vu est réel, nous ne sommes pas seuls sous cette glace. »
Le rugissement sous la glace
En juillet 2025, un sismographe australien a capté un grondement profond, continu, pendant 11 secondes.
L’enregistrement a été surnommé “The Borealis Call” par la communauté scientifique.
Les analystes ont comparé sa signature sonore à celle d’un grand mammifère… mais à une échelle hors norme.
Depuis, le mystère persiste.
Certains parlent de légende urbaine, d’autres d’une expérience de bio-résurrection menée en secret.
Mais dans le froid absolu du pôle Sud, là où la lumière ne se lève jamais vraiment, le silence se brise parfois d’un écho lourd, régulier — comme le pas d’un géant oublié.
