Europe : canicule + mégafeux records

Ce qui se passe. Vague de chaleur 8–18 août (pics jusqu’à 43 °C en France), avec des mégafeux qui font de 2025 une année record pour l’UE.
Pourquoi c’est important. Impacts directs sur santé, agriculture, tourisme, énergie.
Et après. Fin progressive de l’épisode en France, mais risque feux encore très élevé par endroits.
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Dans les cuisines du restaurant « Le Palmiste Rouge » à Paris Ici, tout est réuni pour un voyage authentique à La Réunion : des recettes traditionnelles, une cuisine raffinée, des produits sélectionnés sur place et un équipement quasi-adapté, comme dans un hôpital créole. Situé à deux pas de l'avenue des Ternes et du Palais des Congrès, le restaurant « Le Palmiste Rouge » est un grand restaurant gourmand de la 17e avenue.

Repris très récemment par Michel Hubert avec deux associés, " Le Palmiste Rrouge " est bien plus qu’un simple restaurant, c’est un véritable coin de l’île intense au cœur de Paris. Derrière les fourneaux, on retrouve Tatie Nicole, gardienne du goût et des traditions. En salle, Richard, le maître de salle, veille au bon déroulement de chaque service avec une classe toute créole. Kumar, responsable de développement vous accueille avec le sourire et Ly, veille à ce que tout brille en coulisses.

Une équipe comme une famille, une ambiance comme à La Réunion
C’est cette ambiance familiale, sincère et généreuse, qui donne au lieu cette énergie particulière, chaleureuse, où les rires résonnent aussi fort que les marmites mijotent. Les plats sont à l’image de cette équipe : généreux, vrais et sans fioritures inutiles. Ce sont des recettes de grands-mères, sublimées par des produits choisis avec soin, cuisinés avec un savoir-faire créole qui ravit les habitués comme les curieux.

Apéro " péi ", plats typiques et retour au pays
Sur la carte du « Palmiste Rrouge », on retrouve tous les plats des tables réunionnaises. Le voyage culinaire débute autour d’un apéro " péi " : samoussas, bonbons piments, beignets bringelle (aubergine)... puis arrivent les plats, un véritable feu d’artifice pour les papilles :

Des entrées comme le gratin de palmiste ou la salade de palmiste en hommage au nom du restaurant. Des plats de tous les jours comme le rougail saucisse, le rougail morue, le cari poulet fermier et aussi des plats de fêtes avec le civet cerf, le civet zourit (poulpe), le massalé de thon ou encore le massalé de cabri… Le tout accompagné de riz blanc, de grains (lentilles de Cilaos particulièrement appréciées des Réunionnais) et de rougail de tomates ou de bringelle bien pimenté. « C’est comme ça que l’on mange à La Réunion. » s’exclame Michel Hubert. Côté douceurs on retrouve le fameux gâteau patate ou encore les bananes flambées.

L’adresse
Restaurant réunionnais Le Palmiste Rrouge
3 boulevard Pershing – 75017 Paris
www.lepalmisterrouge-restaurant.com / www.facebook.com/profile.php?id=61555118049865
Tél : 09 55 14 39 13
Horaires : du mardi au samedi de 11h30 à 14h30 et de 19h à 23h

L’HUMANITÉ AU BORD DE L’EXTINCTION...

Un vieil homme, probablement âgé de plus de 80 ans, fait la queue devant un distributeur automatique. Je me tiens juste derrière lui et l’observe discrètement. Lorsqu’il accède à la machine, il sort une enveloppe que je devine contenir de l’argent.

Rapidement, je remarque qu’il peine à réaliser son opération. Il touche l’écran plusieurs fois, mais rien ne semble fonctionner comme il le souhaite. Désemparé, il jette un regard vers la file d’attente, qui s’est déjà allongée. Puis, il croise mon regard.

Sans un mot, par un simple geste, il me demande de l’aide. Sans hésitation, je m’avance pour lui offrir mon assistance. Il hoche la tête avec un timide « s’il vous plaît », une humilité qui me serre le cœur.

Je l’aide avec patience et bienveillance, lui indiquant où appuyer sans jamais toucher son argent, par respect et pour éviter toute confusion. Il veut accomplir cette tâche par lui-même, et je l’accompagne simplement, lui expliquant chaque étape.

À son propre rythme, il parvient à entrer le montant et finalise son opération. Nous nous éloignons du distributeur pour laisser la place au suivant. Il me remercie chaleureusement, et je lui réponds avec un sourire : « Ne vous inquiétez pas, c’était un plaisir. »

Mais avant de partir, il plonge la main dans la poche de sa veste, sort son portefeuille et me tend un billet de dix euros.

Je suis stupéfait.

Je secoue la tête, refusant catégoriquement : « Non, s’il vous plaît. »
Mais lui insiste, les yeux remplis de gratitude : « Je tiens à vous remercier… Prenez-le, offrez-vous un petit-déjeuner, pour votre santé. »

Je refuse encore, touché en plein cœur par ce geste. Nous nous regardons un instant, un dernier échange silencieux, avant de nous souhaiter au revoir.

Et là, un sentiment de tristesse m’envahit.

Tristesse pour lui.
Tristesse pour toutes ces personnes âgées, nos parents, nos grands-parents, ceux qui ont construit ce monde et qui, aujourd’hui, se retrouvent seuls, dépassés par un monstre technologique qui les exclut peu à peu.

Cette scène se répète dans les banques, mais aussi dans les hôpitaux, les administrations, la sécurité sociale… Ces hommes et ces femmes, qui ont travaillé toute leur vie pour bâtir un système, se retrouvent à ne plus pouvoir en profiter, simplement parce qu’ils ne maîtrisent pas le langage numérique.

Offrir un peu de patience et d’aide à ces personnes ne coûte rien. **Rendre leur quotidien plus simple est un devoir moral.** Pourtant, la société les abandonne. Ceux qui nous ont permis de progresser technologiquement sont aujourd’hui laissés sur le bord de la route.

C’est injuste. C’est révoltant.

Nous avons trop de technologie, et nous manquons cruellement d’humanité.
Nous nous déshumanisons à une vitesse alarmante.

Il est urgent que les gouvernements réagissent. Il est inacceptable que ces personnes, fidèles clientes des banques et des services publics toute leur vie, soient ainsi méprisées et laissées pour compte.

Le progrès n’a de sens que s’il sert tout le monde.
Aujourd’hui, il exclut ceux qui en ont le plus besoin.